Gryffondor
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Serdaigle
Directeur : Garett Hope
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Poufsouffle
Directrice : Evannah Addams
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MessageSujet: Fiches du forum   Fiches du forum Icon_minitimeVen 26 Fév - 23:36
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CONTEXTE
One song ; Thousand memories...




« Pensez-vous que j'y croyais ? Je suis née-moldu, alors pour moi, les fantômes, au départ, ce n'était que de la fantaisie. Imaginez ma surprise lorsqu'à onze ans, l'un d'eux s'en est venu me saluer en ôtant sa tête de son cou ! C'est certain, il faut s'y habituer et l'on s'y habitue assez vite étrangement. Tout comme on s'habitue à préférer le quidditch au football, une plume aux habituels stylos, ou à entendre des bouches parler de guerres terrifiantes et de statuts de sangs qui ont chamboulé leurs vies sans qu'ils n'en aient rien connu. Certes, je m'égare, à quoi bon s'y attarder, c'est pas ce que vous voulez entendre je sais bien.

Les fantômes, ils ont simplement disparu sans que personne n'y comprenne rien, moi la première. Lorsque nous sommes tous partis fin juin, ils étaient là. Lorsque nous sommes arrivés en septembre, ils n'y étaient plus et même le professeur McGonagall ne semblait pas vraiment rassurée en nous disant de ne pas nous en inquiéter. Après, appeler au calme, je comprends que ce soit nécessaire, mais comment aurait-on pu rester calmes longtemps entre ça et ceux qui du jour au lendemain se sont mis à dérailler ? […] Ce que j'entends par dérailler ? Oh ben au départ, vous savez, on fait pas trop attention. Quand on apprend qu'un Serpentard s'est soudain pris de l'envie irrésistible de pousser une Gryffondor du haut d'une des tours, on pense de suite à un règlement de comptes. Faut dire que les rivalités entre maisons, ça, c'est un truc qu'a jamais pu s'éteindre chez nous. Paraît que c'est même encore pire qu'avant. Mais quand ce genre d'incidents se répète, que les coupables se jurent innocents et semblent rien comprendre à ce qui leur arrive, forcément ça fait se poser des questions. Mais bon, là encore, c'est que des élèves. Ça a été clairement autre chose quand Miss Edgecombe a mis le feu à la cabane de Miss Ruth en disant avoir obéi à son amie Cho Chang qu'était même pas dans l'école. Là. C'est là qu'on a vraiment commencé à se poser des questions. Y'en a beaucoup qui pensent que tout ça c'est des salades, que des petits malins se sont amusés à jouer les possédés pour faire ce qu'ils voulaient dans l'école, même le pire, mais que les profs s'y mettent, vous avouerez que c'est quand même louche ! Non, j'ai pas de noms à vous donner, ni de certitudes. On en est là tout simplement : plus de fantôme dans l'école à part la Dame sans Visage et Peeves et des gens qu'entendent des voix dans leur tête. Des voix de gens qu'ils connaissent. Des qui-sont-morts, des qui-sont-vivants. Au final, un beau jour, on a fini par appeler ça Vox. On s'habitue.

Layton Reimers ? Ouais, je le connais. Pas personnellement bien sûr, mais tout le monde connaît son nom maintenant que vous êtes tous là et que l'école entière semble à sa recherche. La dernière fois que je l'ai vu ? Comme tout le monde j'imagine, quand on était tous à table pour le banquet d'Halloween. Pas mal disent l'avoir vu sortir de la Grande Salle mais au final, personne l'a jamais vu rentrer à sa salle commune. On était tous réunis ce soir-là : les élèves lambdas, les étudiants, les profs, personne manquait à l'appel alors pensez bien qu'on a pas fait attention. Et puis, c'est comme pour tout. On s'habitue. »




Rapport#37 d'état des lieux. Interrogatoire d'Euphemia Clarkes au 7 novembre 2016, par Amadeus Lane, commissaire du bureau des aurors envoyés à Poudlard.
 
 






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MessageSujet: Re: Fiches du forum   Fiches du forum Icon_minitimeMer 15 Juin - 14:10
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AMADEUS LANEϟ Tom Hiddleston
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MessageSujet: Re: Fiches du forum   Fiches du forum Icon_minitimeMer 15 Juin - 20:12
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Jezabel R. Olsen

All of these lines accross my face
tell you the story of who I am

Nom de famille :
Née Olsen, elle a récemment adopté son véritable nom de famille, le très reconnu nom de Rowle.
Prénoms :
Jezabel

Age :
20 ans
Date et lieu de naissance :
26 janvier 1996 à Heatherfield
Qualité du sang :
Sang-pur, un fait dont la jeune femme au contraire de ses semblables aimerait bien se défaire.
Orientation sexuelle :
Hétérosexuelle
Situation amoureuse :
Fiancée à Garrett FitzAlan, bien malgré elle...
Avatar :
La plus belle, Emilia Clarke ♥♥.


Le choixpeau m'a envoyé à


Gryffondor

IIe année - Spé. Médicomagie

Baguette Magique :
30cm, bois de cèdre et ventricule de dragon
Balai :
Elle ne possède pas de balais propre et se contente d'utiliser ceux que l'école met à la disposition des élèves quand le besoin s'en fait sentir.
Animal de compagnie :
Une chouette effraie nommée Octavie

Épouvantard :
L'épouvantard de Jezabel représente une vieille horloge aux lignes incohérentes et dont les aiguilles vont et viennent rapidement dans tous les sens.
Riddikulus :
L'horloge prend la forme de la vieille montre à gousset de son père, parfaitement remontée.

Patronus :
Un loup de Sibérie
Réaction à la disparition de Layton :
Layton était le petit frère de son désormais ex petit-ami, Finn. L'ayant fréquenté dès son entrée à Poudlard, la disparition du jeune garçon a profondément affecté Jezabel qui a rejoint le Comité de Recherches dès sa création. Les mentalités de ses membres et leur hostilité envers les aurors du ministère auront cependant freiné la jeune femme dans son investissement.
Matière préférée :
Reconstruction & Déconstruction Anatomiques
Matière détestée :
Divination
Options (minimum deux) :
- Métamorphose Anatomique Avancée
- Alchimie


Rêve d'avenir :
Outre le fait de devenir une médicomage de renommée, Jezabel a depuis longtemps pour ambition de parvenir à trouver un remède à la lycantropie. Elle effectue par ailleurs de nombreuses recherches en ce sens depuis son entrée dans la section Médicomagie.

Vox lui parvient sous la voix de :
Marvis Quebert, l'auror qui s'en est venu la trouver à l'été 2010 sur le quai de la voie 9 3/4 pour lui annoncer qu'elle appartenait à la famille Rowle.


Son caractère
« Un labyrinthe. Un vrai casse-tête. Elle a ça dans le sang depuis toujours la prise de tête Jez, à se demander comment elle a pu finir chez les rouges. La nouvelle Granger, tu parles ! Ouai, c'est vrai, quand on la voit au premier abord, elle a tout de la pète-cul qui passe plus de temps dans ses bouquins et ses recherches que dans les soirées étudiantes. Elle bosse dur, elle sait ce qu'elle veut. C'est admirable dans le fond. Cette nana, elle a tout construit de ses mains en partant de rien, elle s'acharne toujours à faire en sorte que les choses aillent dans le bon sens. Elle se donne du mal, elle a peur de rien. Au fond c'est peut être ça que le Choixpeau a vu en premier chez elle, pour ça qu'elle s'est retrouvé chez les lions. Parce qu'elle est prête à tout, pour elle et pour les autres. Elle parle comme un livre alors qu'elle sait jurer comme un charretier, s'évertue à aider ceux qui viennent lui quémander son aide alors que ça la gave et qu'elle est pas juste assez couillonne pour t'envoyer bouler en te disant de te démerder avec ce qui te sert de cervelle. Ouai, j'avoue, elle passe bien pour une crème cette garce. A ce petit jeu elle est plutôt douée. Mais si tu la connaissais vraiment... Bon sang, tu déchanterai sec ! Cette nana pleure sur commande. Je te jure, je l'ai vu de mes yeux. Elle pense à un truc spécial, je sais pas trop quel truc en fait, et bam, les vannes sont ouvertes ! Parce qu'elle est douée pour jouer les filles calmes et raisonnée, les gens se méfient pas. Ils la voient comme une simple tête d'ampoule un peu trop sûre d'elle. Connerie. Cette nana a vécu dans la rue. Truandait sa bouffe et celle de son vieux ensuite, faisait s'apitoyer sur son sort les tenanciers quand son vieux et elle avaient pas de quoi payer la chambre. Ouai, je sais, c'était pas par méchanceté, juste parce qu'il fallait manger à sa faim et que c'était la seule façon d'y arriver mais au final, Jez, elle a rien d'une pauvre petite mendiante sur laquelle s'apitoyer. Ce serait plus simple au fond qu'elle soit ce genre de petite chose toute faiblarde qu'on veut protéger, mais elle a besoin de personne au fond pour ça. Mais bon, elle est humaine. Elle a aussi ses petits moments de faiblesse où t'as qu'une envie c'est de la serrer dans tes bras pour la voir sourire de nouveau mais je te promet... Ça c'est pas souvent. Ou alors elle le cache, j'en sais rien en fait. Tout ce que je sais c'est qu'elle a cloué un mec pendant une semaine à l'infirmerie un jour parce qu'elle a eu peur de se faire cogner la première et qu'elle a pas hésité à menacer de se faire passer pour une enfant battue quand elle a du négocier avec ses vrais parents. Tout le monde l'oubli, ça me rend dingue. Jez, c'est une nana de la rue. Une survivante. Une vraie teigne. Y'a de la rage en elle, un truc qu'elle cache super bien mais qui se lit dans ses yeux quand on la connaît bien. Ça brûle comme du feu dans ses yeux mais vu qu'elle sait toujours quand la fermer et quand jouer les murs, y'en a pas des masses qui peuvent le voir. Même moi j'y vois pas toujours grand chose. Cette gonzesse, au fond, c'est juste une putain de braise. Une pauvre étincelle. Elle brille pas des masses en apparence, mais si ça sent le gaz, elle peut tout faire péter sans crier garde. Mais bon, c'est une obsédée du contrôle. Elle aime pas quand les choses lui échappe, ça la rend dingue. Elle a toujours besoin de comprendre le pourquoi du comment, sinon ça va pas et Merlin que c'est chiant ! Mais je crois qu'au fond, c'est justement parce qu'elle a toujours dû se battre pour avoir ne serait-ce que le strict minimum qu'elle a du mal à encaisser quand elle a d'emprise sur rien. Tout lui donner gratuitement sert à rien, ce serait la frustrer plus qu'autre chose. Pour la mater faut savoir être plus malin et y'en a pas des masses des comme ça. Le prend pas mal hein ? On peut pas en vouloir aux autres de pas la cerner d'office, c'est le genre de truc un peu mission impossible en fait à moins qu'elle en ai décidé autrement. Ouai, franchement, elle aurait fait une sacrée Serpentard quand t'y pense, mais Jez c'est pas une vipère. C'est une lionne. Une putain de lionne qui materne aussi bien qu'elle mord, alors maintenant, arrête de croire que t'as tes chances avec elle. T'es un mec cool, ça y'a pas de doute, mais si tu continues comme ça, elle va finir par te bouffer alors, tires toi tant qu'il en est temps. T'as pas les épaules pour supporter une nana comme elle.»


Il s'en va, sans demander son reste. Il voulait comprendre. Il voulait la connaître. Il sait tout maintenant et il préfète se barrer plutôt que de se battre.



- « J'y comprend rien, ça se passait super bien avec lui et hier soir, la façon dont il me regardait, on aurait cru que j'allais le bouffer sur place alors que c'est lui qui m'a plaqué comme une merde !
- Te prends pas la tête, t'aimais même pas ce gars-là.
- J'aurai peut-être pu... Avec... Du temps ?
- Mes couilles. »


Vaudrait mieux pas qu'elle apprenne un jour comment il s'y est prit pour que celui-ci prenne ses jambes à son cou. Il était tenace le Serdaigle pourtant, il y croyait en son avenir avec elle. Pauvre type, il vient de s'épargner bien des peines.


Sa vie

Il paraît qu'il y a un signe évident qu'une négociation est réussie : Quand les deux partis quittent la table avec l'impression de s'être fait avoir. L'objectif est un compromis, une situation où tout le monde l'emporte.






Une goutte. Noire, qui s'en vient et tâche le papier.
Une goutte. Rouge, qui macule la peau.
Une goutte. Salée, qui fend le visage et expose l'âme.

Une goutte. Une seule. Un travail de précision qu'elle s'emploie à manier sans qu'aucun tremblement ne vienne perturber l'expérience. Tout se doit d'être net, impeccable. Contrôlé. Le contrôle évite l'erreur, permet de voir les choses plus clairement, de les maintenir à la place voulue. Perdre le contrôle peut avoir des conséquences néfastes, pousse le corps tout entier à dépasser ses propres limites. Il pousse à la faute, aveugle le jugement. De tout temps, elle s'est affairée de son mieux à garder le contrôle, à produire la perfection du bout de ses doigts. Mais le monde est ainsi fait que ceux qui nous entoure impactent constamment sur notre volonté et quand nous dépendons de celle des autres, le contrôle vous échappe.



« Hum, intéressant. Voilà un cas qui n'est pas facile à traiter. Très difficile même. Nous avons là un cas bien sage...»


Une goutte. Encore une. Par le plafond de leur abris de fortune coule la pluie qui s'abat au dehors. De par son jeune âge, elle gagne le droit de dormir sur le seul matelas informe de la cellule leur servant de chambre. A ses pieds dort le plus aimant des pères dont le corps fait grincer le parquet à chacune de ses inspirations. Une goutte. Puis une autre. Ses yeux comptent les étoiles à la fenêtre pour s'endormir malgré le froid de la pièce. Le dernier voyage a été long. Le prochain sera sans doute plus rude encore. Ses quelques années de vie ne suffisent pas à lui faire comprendre ce que fais vraiment son père. Il travaille dur, doit constamment partir d'un bout à l'autre du monde. Le Pays de Galles en ce jour, peut-être la Russie demain. Peu importe. Il n'existe pas de parent aimant plus son enfant que cet homme se tordant sur le sol crasseux de cette chambre sans confort. Crac. Crac. La compréhension est rude pour l'enfant qu'elle est alors, mais l'enfant sait ressentir tous les efforts fournis pour son propre bien-être. Il sent l'essentiel, sent l'amour et la dévotion. Ne jamais parler aux autres personnes, rester sage et attendre, c'est là tout ce qu'elle sait faire. Elle s'y emploie. Contrôle jusqu'à sa peur d'un bruit inattendu autour d'elle. Le monde alentour n'est pas sûr, il faut toujours rester prudent. S'employer à ne produire aucune vague. Au matin, elle dévore la pomme que son père cachait précieusement sous sa veste. Sa récolte. Leur trésor. Les dictionnaires des langues de pays déjà visités sont sa seule lecture. Sage. Discrète. Surtout, ne parle jamais à un inconnu. Grince le bois dans le couloir. Le monde entier autour d'elle est un inconnu.



« Je vois également beaucoup de hargne et de courage en toi. Une soif de vivre... Oh oui, cela c'est certain !»


La faim lui tord le ventre. Il n'y avait ni récolte, ni trésor ce matin. Rien que du vide, une chambre nouvelle sans aucune différence avec les autres déjà connue. Ça fait mal, la tête lui en tourne. Il n'y a eu ni récolte, ni trésor depuis le dernier matin avant celui-ci. Il a promit pourtant que ce soir il y en aurait. Lui aussi avait mal, se tordait, ses grands yeux bleus bouffis et cernés s'humectant dans leur propre détresse. Ça ne fait rien. Tant pis pour le monde inconnu. Elle a gagné en âge et n'a plus la belle naïveté des premières heures. La récolte, le trésor, ce ne sont que des larcins pour compenser les galions perdus à payer ces lieux de misère. Ça rugit. Ça grogne. Si elle se plaint, quelqu'un viendra les séparer. Si elle se fait prendre, quelqu'un viendra les séparer. Elle jurera qu'il est le meilleur père du monde, mais quelqu'un viendra, parlera à sa place, pour son bien et il s'en viendra les séparer. Il ne faut donc pas agir bêtement. Tout est son contrôle, de l'allure de ses pas à son expression d'innocence. Elle ne marche pas trois minutes que ses jambes l'amènent vers un restaurant. Non, celui-ci est trop près de l'endroit où ils vivent. Plus loin. Encore plus loin. Sa mémoire enregistre le nom des rues, celui des échoppes. On parle anglais autour d'elle et ça lui facilite la tâche. Une table en extérieur pour un restaurant bondé de monde à cette heure du midi. Elle s’assoit, feuillette un livre trouvé dans une gare qu'elle emporte partout. Anthologie des énigmes ayant forgé notre histoire. Un serveur vient. Jouer la surprise. Innocente jusqu'au fond des yeux.

- « Je peux faire quelque chose pour toi jeune fille ?
- Vous pourriez m'apporter la carte s'il vous plaît ? » Regard étonné. Il quémande une explication sans mot dire. « Ma mère a dû partir pour son travail et je dois déjeuner. »

Ça  fonctionne. Elle parle bien, comme les adultes, avec assurance. Elle lit un livre qu'aucun autre enfant de la ville n'aura jamais dans les mains à son âge. Une enfant précoce. Sans doute une enfant de bonne famille puisqu'elle n'hésite pas à préférer un restaurant à l'achat de sucreries dans une épicerie. Pas un regard sur les prix, elle choisis ce qui lui colleras le mieux au ventre pour le faire taire sans trop l'alourdir. Cela est nécessaire pour la suite. Pour la course. Pour ses jambes courtes qu'un adulte pourrait rattraper si elle se laisse trop empoter par l'appel de la viande en ragoût. Une tourte, ce sera parfait. Elle court, se trouve déjà loin quand le serveur s'aperçoit de son absence et l’interpelle par des cris enragés. Ses yeux cherchent le nom des rues. Elle suit les quatre dernières retenues avant de changer de route. Ne pas s'approcher trop près de l'hôtel avant la fin de l'après-midi. La récolte du soir est faite de pain. Plus d'inquiétudes à avoir au cinquième jour, le pays n'est plus le même. Il suffit de recommencer. De pouvoir partager ensuite. Les restaurants sont troqués au profit des supermarchés. Tout y est plus simple. Il y a du monde tout le temps et les trésors se partagent. Son père a beau crier que c'est mal, elle sait déjà qu'elle est bien plus habile que lui à cette tâche. Il pleure, se désole. Elle sait qu'il est le meilleur des pères. Sait qu'il fait de son mieux. Cet homme -là a toujours fait de son mieux.




Le monde autour d'elle tourne et s'agite. Une pièce blanche à l'odeur d’antiseptique, encombrée d'autres gens. Des inconnus. Il n'y a rien à craindre d'eux.

- « Quand la fièvre a-t-elle débuté ?
- Hier matin. J'ai pensé qu'elle avait simplement prit froid, nous voyageons beaucoup mais ça n'a fait qu'empiré ! Je suis resté près d'elle toute la nuit mais ça n'a fait qu'empirer ! »
Scarlatine.

Onze jours. L'hôpital s'en devient un lieu saint. Trois repas pars jour, un lit chaud. Aucune goutte au plafond, ni de parquet qui grince. Tout est propre. Surveillé. Contrôlé. Alors que ses forces s'en reviennent et lui permettent de sortir du lit, elle rejoint la classe des enfants hospitalisés au matin et déambule le reste du temps dans les couloirs. Méningites. Leucémie. Fractures. Traumatisme crânien. Ici tout a une solution, tout se répare. Les dames en blanc utilise du fil pour refermer la peau. Tout est son contrôle. Tout fonctionne quand dans la plus parfaite des mécaniques. Elle retient. Tout. Des mots en latin, des traitements des patients du couloir où se trouve sa chambre. Elle est contagieuse, ne doit pas approcher de trop près les inconnus. Les malades. Les patients. Les autres gens. Ceux qui parlent avec elle, s'émerveille toujours de la voir parler comme un livre à son jeune âge. Elle ne fait que parler comme elle l'a toujours fait. Ça surprend les adultes. Ça fait rougir son père autant que lorsque l'infirmière s'en vient lui apporter ses papiers de sortie. Elle se prépare à courir. Des papiers verts sortent de la veste de son père. Drôle d'échange, tout semble sous contrôle. Lorsqu'ils rentrent à l'hôtel, la précieuse montre à gousset de son père n'est plus dans la valise.




« De grandes qualités intellectuelles et un esprit vif également. De la curiosité, une impressionnante mémoire photographique. Serdaigle pourrait parfaitement te convenir, tu t'y épanouirais pleinement...»



La vie de bohème a cessé. Elle s'est arrêté après l'épisode de l'hôpital et des larmes. Goutte. Goutte. Plus de chambres d'hôtel. Plus de voyages à répétition. Son père a trouvé du travail dans cette Angleterre qu'ils ont quitté tous deux quand elle n'était encore qu'un bébé. Dans ce lieu qui le premier s'en devient familier, les questions imposables finissent par s'arracher. Elle se doit de connaître la vérité. Mère morte en couche. Cela arrive, il y a des complications parfois. Comme pendant l'épisode de la scarlatine. Cela arrive. Parfois, les mamans meurent et les enfants restent seuls avec leur papa. Des papas qui n'ont pas beaucoup de savoir et qui ont du mal à trouver une place. Cela arrive. Parfois. Mais ils font de leur mieux et prient pour que leurs enfants s'en sortent pour le mieux. Si les autres enfants vont à l'école et pas elle, c'est parce que les voyages ne laissent pas le temps pour cela, mais déjà, elle a prit l'habitude de fermer les portes et de tourner les pages des livres sans même y toucher. Il y a un monde dans celui qu'elle connaît déjà qui bientôt lui ouvrira ses portes. Un monde où les pièces d'or remplace les billets verts. Où personne ne prend jamais la peine de prendre une clé pour fermer les portes. Où la lumière provient plus souvent d'un bout de bois que d'une ampoule électrique. Il y a une histoire également. Une histoire plus sombre. Quand s'en vient un soir une enveloppe à son adresse, la première lettre de sa vie, l'histoire commence où son père narre des combats pour la pureté du sang. Ce n'est pas important, le sang. C'est une cause ridicule, ça ne détermine pas qui on est. Elle le sait très bien. Il répète et répète. Le sang n'a aucune importance. Dans la maison qu'ils occupent, celle qui appartenait aux propres parents de son père, ce dernier y retrouve de vieilles malles emplies de livres et de parchemins usés. Tout est dévoré. Appris sur le bout des doigts avant même le premier voyage. La maison se vide pour mieux se remplir de ce dont elle aura besoin. Une baguette d'abord. De nouveaux livres. Des plumes. Des vêtements. Le sang n'aura aucune importance. Elle doit bien s'en rappeler.


« Mais je perçois également beaucoup de hardiesse, de témérité. De l'audace. Hmm, il y a des évidences...  Mais de la sagesse aussi. Et de l'ambition, de la malice. Serpentard pourrait t'amener vers de grandes choses. Beaucoup d'évidences mais laquelle... ?
- Pitié, pas à Serpentard. Pas à Serpentard. »



Le monde autour d'elle n'a plus rien de contrôlé. La récolte, les trésors, apparaissent subitement, plus nombreux qu'elle n'en a jamais vu en même temps sur la même table. Tous se parlent avec aisance. Certains se connaissent déjà. Ne pas parler aux inconnus. Elle doit pourtant s'y atteler pour mieux assimiler les connaissances qui s'en viennent lui bourrer le crâne. Elle n'a plus le temps de choisir les moments d'études et les moments de calme. Inutile de courir. De se cacher. Les lits ne sont jamais froids, le plafond ne fuit jamais même lors des grosses pluies. Plus besoin de pleurer sur commande parce qu'un contrôleur l'a prise en faute sans ticket. Ici, ceux qui n'usent pas de leurs jambes se déplacent sur des balais. Debout! et l'objet s'en vient dans sa main. La hauteur est effrayante. Le contrôle ne peut empêcher une mauvaise chute. Elle a en horreur cette obsession qu'ont les autres à vouloir voler. Avec tous, elle agit comme avec le serveur. Les adultes l'acclament. Cela ne plaît pas toujours aux plus jeunes, alors, elle garde ses questions pour le moment où tous s'en vont et que le professeur referme son cartable. Elle aide ceux qui le réclame. Se plie. Se plie au changement, jusqu'à l'inévitable été. Le quai d'une gare bondée. Des familles, celles de ses camarades. Son père n'est pas là. Il est toujours là quand elle rentre. Son père n'est pas là.


« Jezabel Olsen, des messieurs du département des aurors sont venus pour te parler. Tu peux me suivre s'il te plaît ?»




Le sang n'a aucune importance.





- « Je sais que cette nouvelle doit te sembler incompréhensible à l'heure actuelle, mais tu dois bien comprendre que ce qu'a fait Theobald Ols...
- Mon père.
- … Ce qu'a fait ton père est très grave et nous savons comme tu en as souffert...
- Je n'ai jamais souffert.
- Monsieur et Madame Rowle n'ont jamais cessé de te chercher et de t'aimer.
-  Où est mon père ?
- … Durant toutes ces années, leur enfant leur a été arraché sans qu'ils n'aient jamais la moindre nouvelle. Laisse-leur une chance de te rencontrer, ils ne demandent qu'à...
- Où est mon père !? »



Tout est son contrôle.




Petit Poudlard sombre et froid. Le plafond ne fuit pas. Le parquet craque. Le froid est partout qui fait frémir ses bras d'adolescente chauffés par le soleil d'été. Donne-leur une chance. Ce que ton père a fait s'appelle un enlèvement d'enfant. Tous parlent avec des mots qu'elle maîtrise depuis la petite enfance, à l'heure où ses pieds n'avaient jamais rien frôlé d'autre que des chambres d'hôtel miséreuses. La même chambre, d'une taille démesurée. Partout. Laisse-leur une chance. D'honnêtes gens n'ont jamais cessé de te chercher et de te chérir, pensant qu'il était arrivé le plus grand des malheur à leur fille durant toutes ces années. C'est un miracle à leurs yeux que tu sois en vie. Laisse-leur une chance. Tout est sous contrôle. Goutte. Goutte. Les crocs du loup déjà se referment. Le sang n'a pas la moindre importance et le père dans leurs bouches devient un monstre, un kidnappeur, un sang-de-bourbe. Une nouvelle vie lui sera offerte. Elle ne manquera jamais plus de rien. Toute l'éducation est à refaire. Les visages se mélangent. Ne parle jamais aux inconnus.

- « Où est mon père ?
- Ce sang-de-bourbe moisira à Azkaban pour le restant de ses jours. Tu es de retour Jezabel, de retour dans ta vraie famille. » Obéis. Tout te sera donné. Elle s'agite, nouveau-né dans les bras d'une femme éteinte, terrorisée. Jeune. Il y avait la guerre, des temps très durs. Des temps où certains membres de leur famille ont eu à souffrir d'une bien mauvaise réputation. Des noms sont à apprendre. Elle est spéciale. Rien n'est altéré chez elle. Le sang est primordial et passe avant toute chose. Obéis. Ton père ne reviendra pas. Les Rowle ont ce bel avantage de ne pas pouvoir laisser le choix aux autorités compétentes de te donner une autre famille que celle dans laquelle tu aurais toujours dû vivre. Accepte ton sort. Retour à l'école. Elle ne rentre pas pour les vacances. Quai de gare. Ils attendent. Son père n'est pas là. Bientôt quinze ans. Des garçons de son âge vont et viennent sous l'immensité du plafond doré de la bâtisse. Vers lequel va son choix ? Scorpius Malfoy est malheureusement encore trop jeune. William FitzAlan semble lui être sympathique. Que pense-t-elle au fond d'Harvey Fawley ? Non, London Jane n'est absolument pas une fréquentation convenable. Il faudra cesser cette relation auprès de Finn Reimers par ailleurs...



- « Harvey Fawley me semble le choix le plus acceptable.
- Harvey, oui... Mais William serait de tout de même bien plus souhaitable ! »




Tout est son contrôle.




- « Choisissez donc qui vous voudrez, je veux que mon père soit relâché. Vous ferez toutes les démarches nécessaires afin que liberté lui soit rendue car je sais que vous en avez les moyens. Si vous refusez mon offre, je ferai pression sur vous pour mauvais traitements. Je ferai en sorte de faire savoir au monde entier que la malheureuse enfant que je suis et qui a été kidnappée, malmenée toute sa vie durant a été martyrisée par sa nouvelle famille malgré le calvaire qu'elle a déjà vécu. Vous prendrez sa place dans cette geôle. Vous serez bafoués à jamais. Je marquerai ma peau, mon visage, jusqu'à en être défiguré pour témoigner de votre cruauté à mon égard.

- Jezabel, comment peux-tu ose... !?
- Libérez-le. Laissez-moi passer les prochains été de ma vie étudiante à ses côtés et une fois diplômée, je prendrai l'époux que vous m'aurez choisi. Je porterai votre nom ou le sien et le ferai briller comme aucun autre avant lui. Vous pourrez vanter mes mérites, vous ne connaîtrai jamais de plus grande fierté.
- Où trouver de la fierté quand je n'ai jamais eu si honte de ma fille ?!
- Je ne suis pas votre fille. Et vous n'êtes pas mon père.
- …
- Ceci est ma dernière offre. »


Elle ne sera pas acceptée sans conditions. Autour de son bras, piquent et piquent encore les chaînes du serment dont sa génitrice fut le témoin. On a cédé à son caprice. Elle a cédé sa liberté.




Une goutte. Noire, qui s'en vient et tâche le papier.
Une goutte. Rouge, qui macule la peau.
Une goutte. Salée, qui fend le visage et expose l'âme. L'histoire.

Celle d'un ami et amant qu'une Rowle a bafoué pour son mariage d'intérêt. Celle d'un homme ayant perdu en les heures les plus sombres du monde magique celle qui était son âme sœur. Une femme sans courage. Une mère qui n'aurait rien transmis à sa fille qu'un avenir où le sang contrôle tout. Le courage, plutôt la bêtise impulsive d'un lion ayant emporté avec lui l'enfant des serpents pour lui offrir une vie meilleure. Et des excuses. Des larmes. Des excuses. Encore et encore. Il lui a imposé la plus désastreuse des enfances. L'a dérobée à ses vrais parents par vengeance et désespoir, bien caché derrière l'idée qu'il faisait ce qu'il y avait de plus juste pour elle. Il a changé sa vie, retracé le cours de sa route. Pardonne-moi.

Elle le serre. Elle l'embrasse. Elle n'a qu'un père et il lui a tout transmis. L'amour. Le contrôle. Elle est érudit. Courageuse. Brillante. Tenace. Une Olsen, car le sang n'a aucune importance. Il ne détermine pas qui l'on est et elle ne sera jamais que ce que cet homme en a faite. Pleine de reconnaissance et d'envie, une Survivante.


Goutte.
Goutte.
Goutte.





« Très bien, puisque Serpentard te déplaît tant, ce sera cela.
GRYFFONDOR ! »









Il paraît que la négociation est une forme d'art. Pourtant, quand on négocie, on a une stratégie, une tactique. Mais stratégie et tactique ne sont pas les mots que l'on emploie pour trouver un compromis.


Ce sont ceux que l'on emploie pour aller à la guerre.





Derrière l'écran
Prénom ou surnom :
Aloysia
Age :
24 ans
Région :
Yvelines
Sexe :
Jamais le premier soir !

Comment as-tu découvert Memento Mori ?
En le couvant de tout mon amour 8D
Qu'en penses-tu ?
Qu'il va vous en mettre plein les yeux *W*
Autre chose ?
Les fesses de London sont à moi ♥

Code du règlement :
Vous croyez vraiment que je vais vous le dire ? (a)



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