Il paraît qu'il y a un signe évident qu'une négociation est réussie : Quand les deux partis quittent la table avec l'impression de s'être fait avoir. L'objectif est un compromis, une situation où tout le monde l'emporte.
Une goutte. Noire, qui s'en vient et tâche le papier.
Une goutte. Rouge, qui macule la peau.
Une goutte. Salée, qui fend le visage et expose l'âme.
Une goutte. Une seule. Un travail de précision qu'elle s'emploie à manier sans qu'aucun tremblement ne vienne perturber l'expérience. Tout se doit d'être net, impeccable. Contrôlé. Le contrôle évite l'erreur, permet de voir les choses plus clairement, de les maintenir à la place voulue. Perdre le contrôle peut avoir des conséquences néfastes, pousse le corps tout entier à dépasser ses propres limites. Il pousse à la faute, aveugle le jugement. De tout temps, elle s'est affairée de son mieux à garder le contrôle, à produire la perfection du bout de ses doigts. Mais le monde est ainsi fait que ceux qui nous entoure impactent constamment sur notre volonté et quand nous dépendons de celle des autres, le contrôle vous échappe.
« Hum, intéressant. Voilà un cas qui n'est pas facile à traiter. Très difficile même. Nous avons là un cas bien sage...»
Une goutte. Encore une. Par le plafond de leur abris de fortune coule la pluie qui s'abat au dehors. De par son jeune âge, elle gagne le droit de dormir sur le seul matelas informe de la cellule leur servant de chambre. A ses pieds dort le plus aimant des pères dont le corps fait grincer le parquet à chacune de ses inspirations. Une goutte. Puis une autre. Ses yeux comptent les étoiles à la fenêtre pour s'endormir malgré le froid de la pièce. Le dernier voyage a été long. Le prochain sera sans doute plus rude encore. Ses quelques années de vie ne suffisent pas à lui faire comprendre ce que fais vraiment son père. Il travaille dur, doit constamment partir d'un bout à l'autre du monde. Le Pays de Galles en ce jour, peut-être la Russie demain. Peu importe. Il n'existe pas de parent aimant plus son enfant que cet homme se tordant sur le sol crasseux de cette chambre sans confort. Crac. Crac. La compréhension est rude pour l'enfant qu'elle est alors, mais l'enfant sait ressentir tous les efforts fournis pour son propre bien-être. Il sent l'essentiel, sent l'amour et la dévotion. Ne jamais parler aux autres personnes, rester sage et attendre, c'est là tout ce qu'elle sait faire. Elle s'y emploie. Contrôle jusqu'à sa peur d'un bruit inattendu autour d'elle. Le monde alentour n'est pas sûr, il faut toujours rester prudent. S'employer à ne produire aucune vague. Au matin, elle dévore la pomme que son père cachait précieusement sous sa veste. Sa récolte. Leur trésor. Les dictionnaires des langues de pays déjà visités sont sa seule lecture. Sage. Discrète. Surtout, ne parle jamais à un inconnu. Grince le bois dans le couloir. Le monde entier autour d'elle est un inconnu.
« Je vois également beaucoup de hargne et de courage en toi. Une soif de vivre... Oh oui, cela c'est certain !»
La faim lui tord le ventre. Il n'y avait ni récolte, ni trésor ce matin. Rien que du vide, une chambre nouvelle sans aucune différence avec les autres déjà connue. Ça fait mal, la tête lui en tourne. Il n'y a eu ni récolte, ni trésor depuis le dernier matin avant celui-ci. Il a promit pourtant que ce soir il y en aurait. Lui aussi avait mal, se tordait, ses grands yeux bleus bouffis et cernés s'humectant dans leur propre détresse. Ça ne fait rien. Tant pis pour le monde inconnu. Elle a gagné en âge et n'a plus la belle naïveté des premières heures. La récolte, le trésor, ce ne sont que des larcins pour compenser les galions perdus à payer ces lieux de misère. Ça rugit. Ça grogne. Si elle se plaint, quelqu'un viendra les séparer. Si elle se fait prendre, quelqu'un viendra les séparer. Elle jurera qu'il est le meilleur père du monde, mais quelqu'un viendra, parlera à sa place, pour son bien et il s'en viendra les séparer. Il ne faut donc pas agir bêtement. Tout est son contrôle, de l'allure de ses pas à son expression d'innocence. Elle ne marche pas trois minutes que ses jambes l'amènent vers un restaurant. Non, celui-ci est trop près de l'endroit où ils vivent. Plus loin. Encore plus loin. Sa mémoire enregistre le nom des rues, celui des échoppes. On parle anglais autour d'elle et ça lui facilite la tâche. Une table en extérieur pour un restaurant bondé de monde à cette heure du midi. Elle s’assoit, feuillette un livre trouvé dans une gare qu'elle emporte partout. Anthologie des énigmes ayant forgé notre histoire. Un serveur vient. Jouer la surprise. Innocente jusqu'au fond des yeux.
- « Je peux faire quelque chose pour toi jeune fille ?
- Vous pourriez m'apporter la carte s'il vous plaît ? » Regard étonné. Il quémande une explication sans mot dire. « Ma mère a dû partir pour son travail et je dois déjeuner. »
Ça fonctionne. Elle parle bien, comme les adultes, avec assurance. Elle lit un livre qu'aucun autre enfant de la ville n'aura jamais dans les mains à son âge. Une enfant précoce. Sans doute une enfant de bonne famille puisqu'elle n'hésite pas à préférer un restaurant à l'achat de sucreries dans une épicerie. Pas un regard sur les prix, elle choisis ce qui lui colleras le mieux au ventre pour le faire taire sans trop l'alourdir. Cela est nécessaire pour la suite. Pour la course. Pour ses jambes courtes qu'un adulte pourrait rattraper si elle se laisse trop empoter par l'appel de la viande en ragoût. Une tourte, ce sera parfait. Elle court, se trouve déjà loin quand le serveur s'aperçoit de son absence et l’interpelle par des cris enragés. Ses yeux cherchent le nom des rues. Elle suit les quatre dernières retenues avant de changer de route. Ne pas s'approcher trop près de l'hôtel avant la fin de l'après-midi. La récolte du soir est faite de pain. Plus d'inquiétudes à avoir au cinquième jour, le pays n'est plus le même. Il suffit de recommencer. De pouvoir partager ensuite. Les restaurants sont troqués au profit des supermarchés. Tout y est plus simple. Il y a du monde tout le temps et les trésors se partagent. Son père a beau crier que c'est mal, elle sait déjà qu'elle est bien plus habile que lui à cette tâche. Il pleure, se désole. Elle sait qu'il est le meilleur des pères. Sait qu'il fait de son mieux. Cet homme -là a toujours fait de son mieux.
Le monde autour d'elle tourne et s'agite. Une pièce blanche à l'odeur d’antiseptique, encombrée d'autres gens. Des inconnus. Il n'y a rien à craindre d'eux.
- « Quand la fièvre a-t-elle débuté ?
- Hier matin. J'ai pensé qu'elle avait simplement prit froid, nous voyageons beaucoup mais ça n'a fait qu'empiré ! Je suis resté près d'elle toute la nuit mais ça n'a fait qu'empirer ! »
Scarlatine.
Onze jours. L'hôpital s'en devient un lieu saint. Trois repas pars jour, un lit chaud. Aucune goutte au plafond, ni de parquet qui grince. Tout est propre. Surveillé. Contrôlé. Alors que ses forces s'en reviennent et lui permettent de sortir du lit, elle rejoint la classe des enfants hospitalisés au matin et déambule le reste du temps dans les couloirs. Méningites. Leucémie. Fractures. Traumatisme crânien. Ici tout a une solution, tout se répare. Les dames en blanc utilise du fil pour refermer la peau. Tout est son contrôle. Tout fonctionne quand dans la plus parfaite des mécaniques. Elle retient. Tout. Des mots en latin, des traitements des patients du couloir où se trouve sa chambre. Elle est contagieuse, ne doit pas approcher de trop près les inconnus. Les malades. Les patients. Les autres gens. Ceux qui parlent avec elle, s'émerveille toujours de la voir parler comme un livre à son jeune âge. Elle ne fait que parler comme elle l'a toujours fait. Ça surprend les adultes. Ça fait rougir son père autant que lorsque l'infirmière s'en vient lui apporter ses papiers de sortie. Elle se prépare à courir. Des papiers verts sortent de la veste de son père. Drôle d'échange, tout semble sous contrôle. Lorsqu'ils rentrent à l'hôtel, la précieuse montre à gousset de son père n'est plus dans la valise.
« De grandes qualités intellectuelles et un esprit vif également. De la curiosité, une impressionnante mémoire photographique. Serdaigle pourrait parfaitement te convenir, tu t'y épanouirais pleinement...»
La vie de bohème a cessé. Elle s'est arrêté après l'épisode de l'hôpital et des larmes. Goutte. Goutte. Plus de chambres d'hôtel. Plus de voyages à répétition. Son père a trouvé du travail dans cette Angleterre qu'ils ont quitté tous deux quand elle n'était encore qu'un bébé. Dans ce lieu qui le premier s'en devient familier, les questions imposables finissent par s'arracher. Elle se doit de connaître la vérité. Mère morte en couche. Cela arrive, il y a des complications parfois. Comme pendant l'épisode de la scarlatine. Cela arrive. Parfois, les mamans meurent et les enfants restent seuls avec leur papa. Des papas qui n'ont pas beaucoup de savoir et qui ont du mal à trouver une place. Cela arrive. Parfois. Mais ils font de leur mieux et prient pour que leurs enfants s'en sortent pour le mieux. Si les autres enfants vont à l'école et pas elle, c'est parce que les voyages ne laissent pas le temps pour cela, mais déjà, elle a prit l'habitude de fermer les portes et de tourner les pages des livres sans même y toucher. Il y a un monde dans celui qu'elle connaît déjà qui bientôt lui ouvrira ses portes. Un monde où les pièces d'or remplace les billets verts. Où personne ne prend jamais la peine de prendre une clé pour fermer les portes. Où la lumière provient plus souvent d'un bout de bois que d'une ampoule électrique. Il y a une histoire également. Une histoire plus sombre. Quand s'en vient un soir une enveloppe à son adresse, la première lettre de sa vie, l'histoire commence où son père narre des combats pour la pureté du sang. Ce n'est pas important, le sang. C'est une cause ridicule, ça ne détermine pas qui on est. Elle le sait très bien. Il répète et répète. Le sang n'a aucune importance. Dans la maison qu'ils occupent, celle qui appartenait aux propres parents de son père, ce dernier y retrouve de vieilles malles emplies de livres et de parchemins usés. Tout est dévoré. Appris sur le bout des doigts avant même le premier voyage. La maison se vide pour mieux se remplir de ce dont elle aura besoin. Une baguette d'abord. De nouveaux livres. Des plumes. Des vêtements. Le sang n'aura aucune importance. Elle doit bien s'en rappeler.
« Mais je perçois également beaucoup de hardiesse, de témérité. De l'audace. Hmm, il y a des évidences... Mais de la sagesse aussi. Et de l'ambition, de la malice. Serpentard pourrait t'amener vers de grandes choses. Beaucoup d'évidences mais laquelle... ?
- Pitié, pas à Serpentard. Pas à Serpentard. »
Le monde autour d'elle n'a plus rien de contrôlé. La récolte, les trésors, apparaissent subitement, plus nombreux qu'elle n'en a jamais vu en même temps sur la même table. Tous se parlent avec aisance. Certains se connaissent déjà. Ne pas parler aux inconnus. Elle doit pourtant s'y atteler pour mieux assimiler les connaissances qui s'en viennent lui bourrer le crâne. Elle n'a plus le temps de choisir les moments d'études et les moments de calme. Inutile de courir. De se cacher. Les lits ne sont jamais froids, le plafond ne fuit jamais même lors des grosses pluies. Plus besoin de pleurer sur commande parce qu'un contrôleur l'a prise en faute sans ticket. Ici, ceux qui n'usent pas de leurs jambes se déplacent sur des balais.
Debout! et l'objet s'en vient dans sa main. La hauteur est effrayante. Le contrôle ne peut empêcher une mauvaise chute. Elle a en horreur cette obsession qu'ont les autres à vouloir voler. Avec tous, elle agit comme avec le serveur. Les adultes l'acclament. Cela ne plaît pas toujours aux plus jeunes, alors, elle garde ses questions pour le moment où tous s'en vont et que le professeur referme son cartable. Elle aide ceux qui le réclame. Se plie. Se plie au changement, jusqu'à l'inévitable été. Le quai d'une gare bondée. Des familles, celles de ses camarades. Son père n'est pas là. Il est toujours là quand elle rentre. Son père n'est pas là.
« Jezabel Olsen, des messieurs du département des aurors sont venus pour te parler. Tu peux me suivre s'il te plaît ?»
Le sang n'a aucune importance.
- « Je sais que cette nouvelle doit te sembler incompréhensible à l'heure actuelle, mais tu dois bien comprendre que ce qu'a fait Theobald Ols...
- Mon père.
- … Ce qu'a fait ton père est très grave et nous savons comme tu en as souffert...
- Je n'ai jamais souffert.
- Monsieur et Madame Rowle n'ont jamais cessé de te chercher et de t'aimer.
- Où est mon père ?
- … Durant toutes ces années, leur enfant leur a été arraché sans qu'ils n'aient jamais la moindre nouvelle. Laisse-leur une chance de te rencontrer, ils ne demandent qu'à...
- Où est mon père !? »
Tout est son contrôle.
Petit Poudlard sombre et froid. Le plafond ne fuit pas. Le parquet craque. Le froid est partout qui fait frémir ses bras d'adolescente chauffés par le soleil d'été. Donne-leur une chance. Ce que ton père a fait s'appelle un enlèvement d'enfant. Tous parlent avec des mots qu'elle maîtrise depuis la petite enfance, à l'heure où ses pieds n'avaient jamais rien frôlé d'autre que des chambres d'hôtel miséreuses. La même chambre, d'une taille démesurée. Partout. Laisse-leur une chance. D'honnêtes gens n'ont jamais cessé de te chercher et de te chérir, pensant qu'il était arrivé le plus grand des malheur à leur fille durant toutes ces années. C'est un miracle à leurs yeux que tu sois en vie. Laisse-leur une chance. Tout est sous contrôle. Goutte. Goutte. Les crocs du loup déjà se referment. Le sang n'a pas la moindre importance et le père dans leurs bouches devient un monstre, un kidnappeur, un sang-de-bourbe. Une nouvelle vie lui sera offerte. Elle ne manquera jamais plus de rien. Toute l'éducation est à refaire. Les visages se mélangent. Ne parle jamais aux inconnus.
- « Où est mon père ?
- Ce sang-de-bourbe moisira à Azkaban pour le restant de ses jours. Tu es de retour Jezabel, de retour dans ta vraie famille. » Obéis. Tout te sera donné. Elle s'agite, nouveau-né dans les bras d'une femme éteinte, terrorisée. Jeune. Il y avait la guerre, des temps très durs. Des temps où certains membres de leur famille ont eu à souffrir d'une bien mauvaise réputation. Des noms sont à apprendre. Elle est spéciale. Rien n'est altéré chez elle. Le sang est primordial et passe avant toute chose. Obéis. Ton père ne reviendra pas. Les Rowle ont ce bel avantage de ne pas pouvoir laisser le choix aux autorités compétentes de te donner une autre famille que celle dans laquelle tu aurais toujours dû vivre. Accepte ton sort. Retour à l'école. Elle ne rentre pas pour les vacances. Quai de gare. Ils attendent. Son père n'est pas là. Bientôt quinze ans. Des garçons de son âge vont et viennent sous l'immensité du plafond doré de la bâtisse. Vers lequel va son choix ? Scorpius Malfoy est malheureusement encore trop jeune. William FitzAlan semble lui être sympathique. Que pense-t-elle au fond d'Harvey Fawley ? Non, London Jane n'est absolument pas une fréquentation convenable. Il faudra cesser cette relation auprès de Finn Reimers par ailleurs...
- « Harvey Fawley me semble le choix le plus acceptable.
- Harvey, oui... Mais William serait de tout de même bien plus souhaitable ! »
Tout est son contrôle.
- « Choisissez donc qui vous voudrez, je veux que mon père soit relâché. Vous ferez toutes les démarches nécessaires afin que liberté lui soit rendue car je sais que vous en avez les moyens. Si vous refusez mon offre, je ferai pression sur vous pour mauvais traitements. Je ferai en sorte de faire savoir au monde entier que la malheureuse enfant que je suis et qui a été kidnappée, malmenée toute sa vie durant a été martyrisée par sa nouvelle famille malgré le calvaire qu'elle a déjà vécu. Vous prendrez sa place dans cette geôle. Vous serez bafoués à jamais. Je marquerai ma peau, mon visage, jusqu'à en être défiguré pour témoigner de votre cruauté à mon égard.
- Jezabel, comment peux-tu ose... !?
- Libérez-le. Laissez-moi passer les prochains été de ma vie étudiante à ses côtés et une fois diplômée, je prendrai l'époux que vous m'aurez choisi. Je porterai votre nom ou le sien et le ferai briller comme aucun autre avant lui. Vous pourrez vanter mes mérites, vous ne connaîtrai jamais de plus grande fierté.
- Où trouver de la fierté quand je n'ai jamais eu si honte de ma fille ?!
- Je ne suis pas votre fille. Et vous n'êtes pas mon père.
- …
- Ceci est ma dernière offre. »
Elle ne sera pas acceptée sans conditions. Autour de son bras, piquent et piquent encore les chaînes du serment dont sa génitrice fut le témoin. On a cédé à son caprice. Elle a cédé sa liberté.
Une goutte. Noire, qui s'en vient et tâche le papier.
Une goutte. Rouge, qui macule la peau.
Une goutte. Salée, qui fend le visage et expose l'âme. L'histoire.
Celle d'un ami et amant qu'une Rowle a bafoué pour son mariage d'intérêt. Celle d'un homme ayant perdu en les heures les plus sombres du monde magique celle qui était son âme sœur. Une femme sans courage. Une mère qui n'aurait rien transmis à sa fille qu'un avenir où le sang contrôle tout. Le courage, plutôt la bêtise impulsive d'un lion ayant emporté avec lui l'enfant des serpents pour lui offrir une vie meilleure. Et des excuses. Des larmes. Des excuses. Encore et encore. Il lui a imposé la plus désastreuse des enfances. L'a dérobée à ses vrais parents par vengeance et désespoir, bien caché derrière l'idée qu'il faisait ce qu'il y avait de plus juste pour elle. Il a changé sa vie, retracé le cours de sa route.
Pardonne-moi.Elle le serre. Elle l'embrasse. Elle n'a qu'un père et il lui a tout transmis. L'amour. Le contrôle. Elle est érudit. Courageuse. Brillante. Tenace. Une Olsen, car le sang n'a aucune importance. Il ne détermine pas qui l'on est et elle ne sera jamais que ce que cet homme en a faite. Pleine de reconnaissance et d'envie,
une Survivante.
Goutte.
Goutte.
Goutte.
« Très bien, puisque Serpentard te déplaît tant, ce sera cela.
GRYFFONDOR ! »
Il paraît que la négociation est une forme d'art. Pourtant, quand on négocie, on a une stratégie, une tactique. Mais stratégie et tactique ne sont pas les mots que l'on emploie pour trouver un compromis.
Ce sont ceux que l'on emploie pour aller à la guerre.